
Impossible de ne pas l’avoir dĂ©jĂ croisĂ© Ă un concert punk, rock ou hardcore, oĂč sa silhouette dĂ©gingandĂ©e occupe souvent une place du premier rang. Sans compter qu’il trouve le moyen de jouer dans pas moins de quatre groupes et de s’occuper de Lowlightconditions, son site de photos de concerts. Ce type est-il humain ? Une chose est sĂ»re, en tous cas, Olive est un hardcore punk-rocker et un activiste de longue date de la scĂšne annecienne. Je lui ai donc envoyĂ© quelques questions. Vu son agenda de candidat en campagne poursuivi par la justice, ça a pris un petit bout de temps mais les rĂ©ponses sont finalement lĂ et chaque ligne vaut dix fois les semaines d’attente. L’interview sera publiĂ©e en deux fois en raison de sa longueur. Enjoy !
Peux-tu nous présenter les groupes dans lesquels tu joues et nous parler un peu de leur actualité ?
C’est parti !
Je commence par le plus ancien : Fuck Da Tourist. Le groupe se dĂ©finit comme de l’anarko punk’n’roll, comme ça nous avons notre case pour ĂȘtre classifiĂ© et rangĂ© : paroles engagĂ©es et influences hardcore des 80’s / rock’n’roll. Le groupe s’est formĂ© en 2000. Mais il existait une « proto version » en 1995/96, sans nom, dans laquelle officiaient dĂ©jĂ trois membres, le canal historique comme nous le dĂ©finissons, ha ha ha!
Je ne vais pas te faire la gĂ©nĂ©alogie parce que il faudrait bientĂŽt une page complĂšte mais pour l’instant nous sommes cinq : Laurent Ă la batterie, Cyril Ă la basse, CĂ©dric Ă la guitare rythmique et moi Ă la guitare lead (façon de parler). Et pour finir Manon au chant. Elle nous a rejoint rĂ©cemment et elle est la cinquiĂšme personne Ă prendre le poste. Pour l’instant nous rĂ©pĂ©tons des anciens morceaux, des nouveaux arrivent petit Ă petit. Nous avons dĂ©jĂ fait quelques concerts et ça s’est trĂšs trĂšs bien passĂ©. Ce groupe a sorti deux albums et donnĂ© quelques morceaux pour diverses compilations Ă buts militants. Un rythme trĂšs lent au niveau de la production, un album pour 2024 ?
Passons Ă What The Fuck ?! C’est du garage dans le style Crypt Records ou In The Red Records, donc trĂšs basique, punk quoi ! On y trouve Jab (ancien Fuck Da tourist) Ă la batterie et au chant, Pedro et moi aux guitares. Parfois je me colle au chant (hum hum…).Pas de basse.
Notre projet le plus immĂ©diat est d’enregistrer enfin un album (2017?) aprĂšs bientĂŽt 14 ans d’existence et un seul 45 tours split avec Jack Burton. Oui, encore un rythme trĂšs lent. Les changements de rythme de vie (enfants, travail…) expliqueraient en partie tout ça. Mais nous sommes toujours partants pour les concerts.

Ensuite vient Smutt, un groupe de Punk’n’roll efficace, aux textes engagĂ©s, parfois non. Formation Ă cinq membres qui a dĂ©butĂ©e en 2012/13 : Oliv Ă la batterie, Jim et Ben aux guitares, Mouss (ancien Fuck Da Tourist) au chant et pour finir moi Ă la basse. Nous avons enregistrĂ© sept titres chez Big Balls Studio et ils devraient atterrir sur diffĂ©rents supports : un 45 tours disponible dĂšs maintenant pour la modique somme de 5 euros, un split 45 tours (reste Ă trouver l’autre groupe…) et peut-ĂȘtre une compilation.
Comme les deux groupes prĂ©cĂ©dents (et celui qui suit), le but premier, tout du moins pour ma vision du truc, c’est de jouer partout oĂč c’est possible.
Et pour finir Thee Sweeders, le groupe le plus rĂ©cent, que j’ai rejoint en 2016. Je ne sais pas trop comment nous dĂ©finir, peut-ĂȘtre du garage 60’s, mais version annĂ©es 2000? Tout ce que je sais c’est qu’avec ce groupe, je me suis bien mis dans la galĂšre puisque je suis Ă l’orgue Ă©lectrique… Et je ne sais pas du tout jouer du clavier. Je ne suis dĂ©jĂ pas un grand bassiste ni un grand guitariste, mais alors le clavier… Donc j’apprends en rĂ©pĂšte, sur le tas, car je n’ai qu’un seul orgue. De toute façon, je ne joue dĂ©jĂ pas de basse ou de guitare chez moi, ça ne change pas grand chose Ă mon incompĂ©tence musicale.
Ce groupe est composé de Flo à la Batterie, Nox à la basse, Guibs à la guitare et au chant, et pour finir moi avec mon orgue électrique GEM Joker 61 de la fin des années 70.
Nous avons un set de 40 minutes avec deux reprise (Murder City Devils et Gun Club). Ca s’Ă©toffe petit Ă petit. Nous avons fait quelques concerts qui se sont trĂšs bien passĂ©s. Les gens me posent mĂȘme des questions sur mon son d’orgue car ils le trouvent intĂ©ressant, comme quoi la technique on s’en branle…
Avec autant de diffĂ©rents projets, tâarrive-t-il de te mĂ©langer les pinceaux, de confondre les morceaux ?
Les groupes ne se ressemblent pas, mĂȘme si tous ont pour trait commun une approche punk, j’utilise divers instruments pour faire du bruit, et surtout je ne suis pas encore sĂ©nile donc ça va, je ne mĂ©lange pas tout.

Je crois que tu as environ 40 ans⊠A ton avis, quâest-ce que le punk-rock peut encore apporter aujourdâhui ? Et Ă toi, quâest-ce quâil tâapporte ?
Ca va faire 26 ans que j’ai 15 ans. Rien de grave.
Le punk-rock n’est qu’un genre musical, une des multiples Ă©volutions du rock’n’roll. Il n’amĂšnera aucun changement ou aucune rĂ©volution dans la sociĂ©tĂ© actuelle oĂč tout est digĂ©rĂ©, assimilĂ© et rendu obsolĂšte en un temps record. Dans les annĂ©es 70, ça a sĂ»rement Ă©tĂ© une petite rĂ©volution et les maisons de disques ont flairĂ© le truc en signant des groupes de punk-rock. Il ne faut pas croire que c’est l’industrie de la musique qui impose ses goĂ»ts aux consommateurs. L’industrie de la musique repĂšre ce qui plaĂźt, fait du marketing et le propose ensuite au consommateur lambda, souvent jusqu’Ă l’overdose. Et le consommateur lambda aime se gaver de merde. Tu n’as qu’Ă constater ce qui cartonne.
Je suis conscient que c’est bien plus complexe que ça et que ma vision est un peu caricaturale et simpliste, ce que tu retrouves souvent dans le dogme du punk-rock. C’Ă©tait dĂ©jĂ dĂ©noncĂ© par Jello Biafra Ă l’Ă©poque des Dead Kennedys avec le morceau Chickenshit Conformist oĂč il explique clairement que la scĂšne punk est centrĂ©e sur elle-mĂȘme et qu’elle ne changera jamais rien, que le punk rock mĂ©rite de mourir car il rĂ©pĂšte les schĂ©mas qu’il Ă©tait censĂ© combattre. Et relisez aussi les paroles de Nazi Punks Fuck Off, ça ne parle pas spĂ©cialement des nazis, mais d’un Ă©tat d’esprit proche du fascisme dans le punk-rock.
L’industrie musicale se plante parfois, mĂȘme souvent, personne ne sait comment faire un tube, et il existe de trĂšs bonnes choses sur les majors. Mais, encore une fois, j’ai l’impression que c’est la soupe qui gagne, que le consommateur lambda n’a pas envie de chercher, d’explorer, et cela malgrĂ© internet qui est un « endroit » formidable pour dĂ©couvrir et apprendre. Quand j’Ă©coute Built To Spill ou Radio Birdman au boulot, je ne suis pas trĂšs sĂ»r que ça plaise Ă mes collĂšgues, mais tant pis. AprĂšs tout je dois subir Radio Nostalgie en contre coup. Donc pour le consommateur lambda, qui est majoritaire, le punk-rock n’amĂšne rien, c’est un genre musical Ă aimer ou dĂ©tester, point barre.
L’une des premiĂšres fois oĂč le mot punk est employĂ© pour dĂ©finir une attitude et un genre musical, c’est dans les notes de pochettes des « Nuggets », sortie en 1972 par Leny Kaye, qui compile des groupes garages et psychĂ©s des annĂ©es 60. Ces chansons parlaient surtout des dĂ©sirs, des frustrations et des expĂ©riences d’adolescents, ce n’Ă©tait qu’une variation du rock’n’roll des annĂ©es 50. Nombre de groupes proto-punks (ce nĂ©ologisme n’est pas de moi!) ont Ă©tĂ© influencĂ©s par cette approche primitive, hĂ©doniste et parfois pessimiste, les Stooges Ă©tant pour moi le meilleur exemple.

Le MC5 est peut-ĂȘtre le premier groupe Ă y mĂȘler une vision politique.
Donc je résume, le punk-rock, je le définirai comme étant :
1 – une catĂ©gorie, une case parmi d’autres pour l’industrie musicale, les rĂ©seaux sociaux (ou pas) et le consommateur lambda.
2 – une tentative d’appliquer le principe du D.I.Y. des Hippies. Et souvent une approche Ă©litiste et snobinarde, ce qui va Ă l’encontre des principes d’ouverture d’esprit du punk, on n’en est pas Ă une contradiction prĂšs…
Ma vision du punk correspond à ma deuxiÚme définition.
J’aime des groupes tels que les Ramones, The Clash, Nirvana ou The Strokes mais mon admiration va toujours vers des groupes tels que les Pagans : des groupes underground (ce qui parfois n’est pas forcĂ©ment la volontĂ© des groupes, ah ah ah !), sortant leur musique sur leurs propres labels parce qu’il n’y a rien d’autre, par exemple les groupes hardcore (au sens large) de la fin 70’s/dĂ©but 80’s. Les Dead Kennedys Ă©tant un de mes groupes cultes, si ce n’Ă©tait pas dĂ©jĂ Ă©vident, ah ah ah !
Une chose intĂ©ressante c’est que le punk n’est pas forcĂ©ment rock. Tout peut-ĂȘtre mis Ă la sauce punk : le blues, la musette, le ska… Donc le punk est un excellent moyen de dĂ©couvrir, d’ĂȘtre curieux. Le D.I.Y. c’est aussi la littĂ©rature, la peinture, le graphisme, le cinĂ©ma, la mode… C’est un Ă©tat d’esprit qui a poussĂ© un adolescent ayant un fort penchant pour le bizarre, l’Ă©trange, Ă ĂȘtre curieux et Ă plus se cultiver tout en restant un peu en marge, et en le vivant trĂšs bien. Je parle de moi. Je n’Ă©tais plus seul. D’autres personnes un peu bizarres se bougeaient et faisaient avancer leurs petits mondes Ă elles tout en ayant rien Ă battre de l’opinion des autres.
Cependant j’avoue que derniĂšrement j’ai perdu un peu de ma curiositĂ©, je suis un peu dĂ©connectĂ© et plus trĂšs au courant de ce qui se fait. Je continue Ă acheter des disques, moins qu’avant. Moins de livres et moins de DVD. Les finances y sont pour quelque chose. Et j’ai surtout passĂ© une annĂ©e Ă remonter ma vieille Vespa, donc j’ai lu de la revue technique et visitĂ© du site de piĂšces dĂ©tachĂ©es. Maintenant je rĂ©pare des amplis guitare, des platines vinyle, et j’achĂšte des pĂ©dales d’effets en kit, Ă monter soi-mĂȘme, ce sont mes nouveaux passe-temps… Tout en Ă©coutant de la musique, Ă©videmment, mais moins de nouveautĂ©s, c’est certain.

Jâimagine que tu connais plutĂŽt bien la scĂšne dâAnnecy, quâest-ce quâil sây passe en ce moment ?
J’ai commencĂ© Ă trainer sur la scĂšne annĂ©cienne vers 1995. Je restais avec des potes Ă glander dans Seynod, ville dortoir. On n’imaginait mĂȘme pas qu’il pouvait se dĂ©rouler des choses sur Annecy, donc j’ai manquĂ© ce qui s’est passĂ© au dĂ©but des annĂ©es 90.
Comme partout, des groupes se forment et d’autres splittent. En ce moment je n’entends pas parler d’un groupe qui envoie le pĂątĂ© et dans lequel il y aurait des jeunes Par jeunes, j’entends 15/25 ans. Bon aprĂšs, peut-ĂȘtre qu’il y a un effet gĂ©nĂ©rationnel dans le punk-rock aussi, les jeunes ne s’intĂ©ressent pas aux vieux, et rĂ©ciproquement. Et puis le punk n’est qu’une phase de la vie, non ? Donc il est normal que moins de monde vienne au concert des vieux groupes, ah ah ah! Ceci dit il y a Anarmada, du punk d-beat fait par des jeunes, mais plus trop jeunes non plus.
Des lieux ouvrent, d’autres ferment. Aujourd’hui il reste surtout des bars : le Bistro des Tilleuls (oĂč tu as aussi des soirĂ©es littĂ©raires), Le Chicago, La Brasserie Pirate. Des lieux plus alternatifs ont, ou vont cesser toute activitĂ© : La Machine Utile (encore que, on ne sait jamais si ce lieu est vraiment mort…), l’Alterlocal. Il y a un squat qui a ouvert rĂ©cemment Ă Rumilly, et eux se bougent pas mal, les concerts ont lieu le dimanche aprĂšs-midi. Et ça draine du monde, surtout pour un dimanche. Mais ils commencent Ă ĂȘtre emmerdĂ©(e)s.
Pour en revenir Ă Annecy, j’ai l’impression que c’est un peu mort. Sauf pour les groupes cĂ©lĂšbres, qui n’ont pas trop de mal Ă remplir le Brise Glace. Je me rĂ©pĂšte mais le punk rock n’est qu’un genre musical…
En mĂȘme temps ça n’a jamais Ă©tĂ© trĂšs vivant, on reste dans une petite ville, les passionnĂ©(e)s et les militant(e)s tournent en vase clos, comme depuis toujours. Il faut faire avec une politique culturelle catastrophique, J’ai le sentiment qu’Annecy se transforme de plus en plus en ville 5 Ă©toiles.

What the fuck?! Ă la Spirale en septembre 2016
Peux-tu nous dire une chose positive et une chose nĂ©gative Ă propos de la scĂšne dâAnnecy ?
Annecy Ă©tant une ville Ă l’esprit petit bourgeois bien Ă©triquĂ©, tout du moins c’est l’impression qui en ressort, si tu t’intĂ©resses tu as vite fait de connaĂźtre tous les gens valables, et vite fait d’Ă©carter les poseurs, les m’as-tu-vu.
La scĂšne underground est petite et au niveau musical, c’est trĂšs incestueux. Les gens jouent dans pleins de groupes, ou projets comme on dit, ah ah ah ! Et tu as une sincĂ©ritĂ© et une humilitĂ©, c’est vraiment apprĂ©ciable, tu ne retrouves pas cet Ă©tat d’esprit de merde qui caractĂ©rise l’AnnĂ©cien(ne): pĂ©ter plus haut que son cul. Et puis ça bouge quand mĂȘme bien, malgrĂ© le manque de moyens. Tu peux toujours te faire prĂȘter une sono ou un ampli pour dĂ©panner. Mais comme partout en France, ça manque un peu de lieux pour jouer. Comme dit plus haut, il y a quelques bars, mais en gĂ©nĂ©ral « le sens de la fĂȘte » est limitĂ© par la prĂ©sence du voisinage. Si tu ne joues pas trop fort, tu as l’AmnĂ©sie ou Chez Dudu. Un autre problĂšme est le prix des loyers : si tu veux essayer de monter une structure indĂ©pendante pour ne pas dĂ©pendre de la politique culturelle locale, il faut bien tout calculer parce que le prix de la location ou de l’achat d’un local va ĂȘtre considĂ©rable.
Et pour finir, il manque un groupe de post-hardcore, un truc Ă la Cult Of Luna. Si des gens motivĂ©s lisent ces lignes…

Quelle est ta vision dâune scĂšne indĂ©pendante ? Penses-tu que les punks devraient complĂštement refuser tout ce qui touche au capitalisme ou Ă lâĂ©tat (codes-barres, circuits de distributions culturels classiques, promotions, subventions, etc.) ou es-tu plus « cool » ?
A partir du moment oĂč tu vends quelque chose, c’est du commerce, donc du capitalisme, ah ah ah ! Raccourci Ă la con. Comme je l’ai dĂ©jĂ longuement expliquĂ© plus haut, je me mĂ©fie des dogmatismes, il est trop facile de simplifier les choses et d’en faire une rĂšgle : ça c’est de la merde parce que c’est sur une major, ça c’est bien parce que c’est sur un label indĂ©… On ne peut pas nier la subjectivitĂ© et les goĂ»ts de chaque individu.
Donc chacun fait comme il le sent, personnellement mon but est l’Ă©change. Pour autant que je sache, aucun des morceaux des groupes dans lequels je joue n’est enregistrĂ© Ă la SACEM, et aucun des disques n’arbore un code barre.
On a jouĂ© dans des squats, des salles subventionnĂ©es ou pour des associations. Pas d’apolitisme Ă©videmment, soyons clairs, mais pas d’extrĂ©misme non plus. Et je me fais souvent cette rĂ©flexon : jouer du punk et avoir un discours plolitisĂ© dans un squat, c’est facile. Quand c’est pour une fĂȘte de village, une kermesse ou un festival de MJC, c’est lĂ que ça devient super dur. Tu rĂ©alises que 99% des gens s’en branlent de ton discours politisĂ©, ah ah ah ! Ils veulent juste danser et s’amuser, « pis la sono est pourrie, on comprend pas les paroles… »
Je sais que je suis trĂšs trĂšs mauvais commerçant, j’ai tendance Ă donner les choses, les disques de mes groupes ou mes photos de concerts… Mais aprĂšs tout, c’est le but. Pourquoi garder tout un stock de disques dans une cave ? Je prĂ©fĂšre les donner et me dire que Ă©ventuellement la personne l’Ă©coutera une fois rentrĂ©e chez elle. C’est comme ça qu’il y a des disques de Fuck Da Tourist un peu partout dans le monde, hĂ© hĂ© hĂ©…
Pareil pour les photos, si le groupe veut utiliser une photo pour son site ou pour une pochette, pas de problĂšme. Je ne demande qu’un exemplaire du disque, c’est tout. Je ne mets jamais de copyright. Ce n’est pas moi sur la photo, c’est le groupe.
Par contre il existe une chose qui me rebute et dont je n’arrive vraiment pas Ă comprendre l’utilitĂ©, c’est Facebook. A quoi ça sert rĂ©ellement ? Si tu revendiques un minimum de crĂ©ativitĂ©, si tu te prĂ©tends quand mĂȘme un peu artiste, tu te fabriques un site, ou tu demandes Ă un(e) pote graphiste de le faire.
J’arrive bien Ă faire une espĂšce de site de photos alors que je n’y connais rien.
Et puis Facebook n’a jamais drainĂ© plus de monde dans les concerts, enfin je n’espĂšre pas…
Fin de la 1re partie.
Fuck da tourist
Smutt
What the fuck?!
Thee Sweeders
Lowlightconditions
Punk ain’t no religious cult
Punk means thinking for yourself
You ain’t hardcore ’cause you spike your hair
When a jock still lives inside your head
Nazi punks
Nazi punks
Nazi punks, fuck off!
Nazi punks
Nazi punks
Nazi punks, fuck off!
If you’ve come to fight, get outta here
You ain’t no better than the bouncers
We ain’t trying to be police
When you ape the cops it ain’t anarchy
Nazi punks
Nazi punks
Nazi punks, fuck off!
Nazi punks
Nazi punks
Nazi punks, fuck off!
Ten guys jump one, what a man
You fight each other, the police state wins
Stab your backs when you trash our halls
Trash a bank if you’ve got real balls
You still think swastikas look cool
The real nazis run your schools
They’re coaches, businessmen and cops
In a real fourth reich you’ll be the first to goYou’ll be the first to go
You’ll be the first to go
You’ll be the first to go
Unless you think
Dead Kennedys, « Nazi punks fuck off »