Sur votre site vous Ă©voquez un peu votre façon dâĂ©crire et vous dĂźtes que vous avez jetĂ© autant que construit. Comment ça marche lâĂ©criture chez vous ?
Pascal : Quand on dit « jeter », câest tout le parcours quâon a eu, dĂ©jĂ . Avant dâarriver Ă Nevraska, jâai montĂ© trois ou quatre groupes. Jâai essayĂ© des styles, jâai essayĂ© des mecs. Quand on dit « jeter », câest que ça marchait pas. On nâavait pas le feeling. Il y a des choses quâon a gardĂ©es en nous pour Nevraska et il y a des choses quâon a jetĂ©es parce quâon a vu que ça marchait pas. Câest ça quâon appelle « jeter ».
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Et le centre du truc pour Nevraska, câest que le feeling est lĂ . Donc je propose un riff, je le fait Ă©couter Ă Cyril, tout de suite on tapote dessus, on essaye. Si ça nous convient tout de suite, on approfondit. Si on ressent pas quelque chose de suffisant, on essaye de le faire Ă©voluer. Et on a quelques riffs, on avait senti un truc mais finalement câĂ©tait pas suffisant.
Et Ă chaque fois que jâamĂšne un truc, il faut que tous les deux on ressente exactement la mĂȘme chose. Si on ressent ça, câest quâon se fait mutuellement confiance et que ça va ĂȘtre bien. Et on garde.
Il y a un morceau qui mâa particuliĂšrement frappĂ© sur votre disque, câest « Kollapse ». Trois petites notes que vous faĂźtes Ă©voluer, avec un roulement de caisse claire assez Ă©pique Ă un moment. Comment sâest Ă©crit ce morceau-lĂ ?
P : Moi jâavais en tĂȘte un truc un peu Ă la Botch, voire Ă la Breach, pour ce morceau. Peut-ĂȘtre que ça nâa rien Ă voir mais câĂ©tait cet environnement dissonnant… Dâailleurs, entre nous on lâa appelĂ© « Breach » pendant longtemps…
Cyril : Câest pour ça quâon lâa appelĂ© « Kollapse » avec lâorthographe suĂ©doise !
P : Et donc Ă chaque fois, câest la mĂȘme chose : on improvise sur le riff, on essaye de voir si on ressent la mĂȘme chose et puis on agrĂ©mente . Câest pour ça que tout de suite derriĂšre, il y a un espĂšce de blast. On sâest dit « ça va ĂȘtre drĂŽle, ça ». Et câest marrant parce que ce morceau divise les gens : câest carrĂ©ment pour ou carrĂ©ment contre. Certains le trouvent monstrueux et dâautres disent que câest celui quâils aiment le moins.
C : Il y a le petit riff qui groove. Serge Moratel nous avait dit : ça fait trÚs Chicago.
C : Câest dâailleurs le seul morceau quâon a jouĂ© sans clic. Sur celui-lĂ , le mĂ©tronome empĂȘchait le feeling de sortir.
P : Avec un peu de bouteille, on se dit que câest bien dâessayer dâĂ©tirer les riffs pour bien quâon soit dedans. Câest le travail quâon essaye de faire : dâĂ©tirerâŠ
C : Dâexploiter au maximumâŠ
P : Ouais, dâexploiter un autre rythme, une autre note qui va avec le riff ou qui va en amener dâautres. Et puis le but câest de bosser Ă la sensation, au ressenti, donc effectivement on fait tourner. On essaye de voir ce quâon ressent.
C : Le plus simple, pour un musicien, câest dâenchaĂźner des trucs. Le plus dur câest dâexploiter un riff et dâen faire quelque chose. La plupart des grands morceaux sont basĂ©s sur un riff et puis un bridge et puis voilĂ . En tous cas, exploiter un riff et arriver Ă en faire quelque chose qui se dĂ©veloppe, câest balĂšze. Câest certainement plus complexe que de fonctionner avec des mĂ©thodes et des chapitres, des plans.
P : Il y a des groupes qui le font trĂšs bien. Mais moi, mon gros problĂšme depuis toujours â enfin, lĂ , ça va mieux â câest ça : jâai un riff, jâai un riff, jâai un riff… Dans tous les groupes, câĂ©tait ça. On a plein de riffs. Putain, on en a trop ! Mais on a quand mĂȘme une sensation de pas assez ! Et lĂ tu te dis : on a mille riffs et on a une sensation de pas assez ! Câest juste fou !
C : Et ça, en fait, câest le fait de rentrer dans un concept musical qui tâempĂȘche de faire autrement. Ah non, on peut pas faire groover un truc parce que ça va pas faire mĂ©tal !
P : Et nous comme on nâen a rien Ă foutre ben, du coup, on sâen fout ! Et mĂȘme ça nous fait rire de mettre le blast alors quâon partait sur truc hyper lent et ensuite sur un truc groovy pour filles quâapparemment certains nâaiment pas.

Cyril (© Elsa Dumoulin)
Et donc, jâimagine que ça ne vous arrive jamais dâavoir une idĂ©e et de vous dire « Ah non, ça, câest pas pour Nevraska ».
P : Surtout pas ! Nevraska, câest quoi ? On le dit depuis le dĂ©but, Nevraska, câest rien, on nâen a rien Ă foutre, on fait ce quâon veut. Comme câest rien, faisons tout !
C : Il peut y avoir des problĂšmes dâapproche. On peut se dire « Ah, ça, on connaĂźt pas. On a jamais exploitĂ© ce genre de choses. » Mais le but, câest de se libĂ©rer.
P : Et ce qui nous fait plaisir, câest quâen live, comme en album maintenant, on a ce mĂȘme retour les gens nous disent « On se fait jamais chier, zique aprĂšs zique. Il y a tout le temps un petit truc diffĂ©rent. » Jâai eu deux ou trois retours personnels oĂč les mecs me disent « GĂ©nĂ©ralement, sur un album on zappe deux ou trois morceaux et surtout sur un album de potes oĂč câest plus petit niveau, et lĂ , on Ă©coute de A Ă Z. » On est contents. Câest ça quâon veut pas perdre. Demain, on peut faire un truc hyper lent ou bourrin. Un groupe, câest lâempreinte que tu donnes. Ăa serait complĂštement fou de se dire on fait tel ou tel style, surtout Ă notre niveau…
Votre album sâintitule Grave Romance, dâoĂč vient ce nom ? Il Ă©voque un univers un peu folkâŠ
C : Grave romance, câest des histoires anglaises sur des thĂšmes presque macabres, je dirais. Plusieurs personnes sensibles nous ont dit quâon avait lâimpression dâĂ©couter une histoire avec des passages quâon pourrait interprĂ©ter comme une rencontre, un accident, etc. Il nây a pas vraiment de chant qui explique tout ça donc câest juste de la musique, une image. Mais câest pas dans un sens sucrĂ© ou hyper positif : on fait pas de la musique populaire ou trĂšs gaie. Mise Ă part « Kollapse » peut-ĂȘtre un peu ! (Rires)
P : Moi dans « Grave romance », jâaime le mineur/majeur. Câest beau, puis câest triste, puis câest beau et triste et puis tu sais plus. Jâaime tous ces groupes qui font ça. Genre Microfilm. Jâai adorĂ© ce groupe parce quâils ont des riffs et des thĂšmes et des harmonies⊠Tâas envie de pleurer et puis tâas envie de rire Ă la fois. Je trouve ça trĂšs beau.
Je pense que câest peut-ĂȘtre un truc de notre gĂ©nĂ©ration, qui sâest beaucoup dĂ©veloppĂ© avec lâĂ©mo, le hardcore Ă tendance Ă©motionnelleâŠ
C : Ouais, Neurosis.
P : Et puis le screamo. Moi câest pour ça que jâai beaucoup aimĂ© le screamo Ă une Ă©poque. Il y avait des trucs trĂšs beaux et ça pouvait ĂȘtre bourrin en mĂȘme temps.
Pour en revenir au groupe, comment le fait dâĂȘtre deux influence votre musique, voire votre façon dâĂȘtre sur scĂšne ?
P : Câest deux choses diffĂ©rentes. Niveau musique, ĂȘtre deux, ça simplifie. Et encore, on nâest que deux mais parfois on passe des heures Ă dire non…, mais si…, mais je crois que…, mais non…, etc.
Et puis, ĂȘtre deux ça vous laisse plus dâespace Ă chacun, aussiâŠ
C : Câest peut-ĂȘtre plus simple en termes de dĂ©cision mais par contre ça demande beaucoup plus de travail. Moi sur mon instrument je dĂ©veloppe plus quâavant, jâai les samples Ă gĂ©rer, un peu de chant â chose que je nâavais jamais faite auparavant. Ăa demande du boulot et niveau mise-en-place, concentration, câest pas tout de suite que tu deviens Ă lâaise.
P : CâĂ©tait pas le but quâon commence Ă deux et câest vrai que câest Ă double tranchant : il y a un espace qui se libĂšre mais faut le complĂ©ter. Avec un jeu plus fourni, des pĂ©dales, des samples. Donc ça se rĂ©flĂ©chit encore plus.
C : Tâas plus ton guitariste pour te dire « Je vais te faire ces petits sons, là ». Câest Ă toi de les trouverâŠ
P : Ou, tout simplement, tâas plus ton guitariste qui te fait un truc et tu te dis « Ah ben voilĂ , ça sonne »
Plusieurs chroniques que jâai pu lire parlent du dialogue trĂšs dynamique entre vos deux instruments…
P : Ăa se fait naturellement…
C : Enfin, ça sâest pas fait en une semaine, hein ! Il a fallu presque un an avant quâon ait cette complicitĂ©. On avait jamais jouĂ© ensemble avant, mine de rien ! On commence Ă avoir un bagage mais Il a quand mĂȘme fallu un temps dâadaptation…
P : Et en plus on est parti sur une base trĂšs simple, saine : on sâamuse et on verra bien ce que ça donne. Et, petit Ă petit, on sâest dit « Ah, câest plutĂŽt pas mal ! »
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(© Elsa Dumoulin)
Et par rapport à votre son, quelle idées vous aviez ?
P : Je te pose une question : est-ce que, en Ă©coutant lâalbum, tu ressens les lives ?
⊠Ouais je retrouve quelque choseâŠ
On a travaillĂ© Ă mort avec Serge Morattel mais lâidĂ©e câĂ©tait vraiment de retranscrire ce quâon fait en live. AmĂ©liorĂ© bien sĂ»r, mais je voulais pas quâil y ait un diffĂ©rence oĂč ça fait waouh et en live : bof. Au dĂ©but , « Tomoe Gozen » et dâautres, je les faisais sans disto, en vrai basse-batterie, et puis aprĂšs il faut enrichir alors le naturel revient au galop donc tu te dis on va y mettre un coup de pĂȘche, un coup de disto…
Et jâai fait Ă©voluer mes pĂ©dales en mĂȘme temps que le groupe Ă©voluait. Jâai jamais Ă©tĂ© trop pĂ©dale en tant que bassistes et puis lĂ je me suis Ă©clatĂ©. Je rĂ©flĂ©chissais. Je me suis dit je vais peut-ĂȘtre faire deux rĂ©seaux, gratte et basse, pour amener plus⊠Donc le son sâest fait comme ça, en mĂȘme temps que lâĂ©volution du groupe, pendant un an et demiâŠ
C : ArrivĂ©s chez Serge Moratel, ça a Ă©tĂ© un sale cirque. Ils ont revu pleins de choses…
P : MĂȘme si tu veux ressortir la mĂȘme chose en rĂ©pĂšte et en live, ça sortira diffĂ©rent au final. Du coup, il faut « tricher » pour sâefforcer dâavoir le mĂȘme rendu en studio. Ăa nâa pas Ă©tĂ© facile.
Sur certains trucs ça sortait pas du tout comme je voulais, il y avait une espĂšce de latence dĂ©gueu, trĂšs diffĂ©rente du jeu en live. Ăa le faisait pas, comment on peut faire ?
C : LâingĂ©-son doit rentrer dans son monde Ă lui, se mettre Ă sa place, avec son matĂ©riel. Câest pas Ă©vident, je voyais bien quâon lui posait problĂšme parfois. Câest parfois trĂšs long pour faire un son.
Et lĂ , vous nâĂȘtes pas restĂ©s longtemps, en plus ?
C : Non, on était pris par le temps ; on est restés une semaine en studio. On a du prolonger de 3 jours, en coupant la poire en deux avec Serge Moratel.
P : On avait 8 jours et on avait commencĂ© par faire des re-amp de basse. On sâest rendu compte que ce nâest pas ce quâil fallait.
On sâest mis dâaccord, et jây suis retournĂ© pour tout redoubler et lĂ on a pris tout un week-end Ă se demander ce quâon voulait pour chaque partie de chaque morceau, quel ressenti on veut lui donner, et là ça a pris tournure, dâautant quâon mettait encore dâautres effets lors des prises. On a retravaillĂ© chaque passage.
Il a été disponible et le travail était intense
C : Il Ă©tait content, je pense, mais il sâest un peu tirĂ© les cheveux. CâĂ©tait une dĂ©couverte un peu pour chacun et le temps prĂ©vu initialement nâĂ©tait pas suffisant pour ce projet.
P : On avait fait « NĂ©bula » et « LirĂŒ » dans un Ă©tat de grĂące, enregistrĂ© en 20 minutes et mixĂ© en une journĂ©e. Mais ce rythme-lĂ , câĂ©tait impossible Ă tenir sur un album.
C : Serge Moratel a dit quâavec le recul, il Ă©tait impressionnĂ©. Il a postĂ© sur facebook spontanĂ©ment pour prĂ©senter Nevraska, ce qui nâest pas son habitude.
P : Câest un amoureux de la musique, il sort pas un truc quâil nâaime pas de son studio.
C : On a trop bien fait dâaller le voir !
Est-ce quâil y a un titre dont vous ĂȘtes particuliĂšrement fiers sur cet album ? Ou que vous aimez particuliĂšrement ?
P : Fier, non, mais pour moi, celui qui qui rassemble tout, câest « Reason to claim ».
C : Jâadore « Runaway », il est un peu Ă part… Il est simple et il a quelque chose de pĂ©tillant et qui passe bien.
Sur « Alkaline », il y a un plan qui fait presque electro, avec la batterie linéaire, ça ressort carrément.
P : Ben lĂ , pareil, on sâest dit : on aime bien le dub, on va se faire une ambiance dub Ă la Nevraska !
P : Et lui, il (Serge Moratel NDLR) a agrĂ©mentĂ© avec un ampli qui apportait un grĂ©sillement en arriĂšre-plan derriĂšre la disto, il nous a dit « Bon les gars, vous faĂźtes quand mĂȘme du noise, hein ! On laisse ! ».
Par rapport Ă la pochette du disque, est-ce que lâaspect visuel est important pour vous ?
P : On avait trĂšs peu de temps, câest ma copine qui a fait le premier jet et je lâai terminĂ©. On Ă©tait Ă©tonnĂ©s par la cĂŽtĂ© vĂ©gĂ©tal.
C : On sort du stĂ©rĂ©otype du groupe math-rock â quoique la tendance au vĂ©gĂ©tal gagne un peu mais câest pas fait exprĂšs. Jâai trouvĂ© sympa la coupure qui suit les lignes du logo, juste ce quâil faut. On sâest un peu pris la tĂȘte pour la couleur…
P : Faite rapidement, mais je la trouve magnĂ©tique et câest le plus important.
C : Une pochette qui donne pas envie laisse prĂ©sager la mĂȘme chose pour la musique.
P : Une pochette exprime un ressenti du groupe, comme la zique en fait. Enfin, je crois….
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(© Elsa Dumoulin)
Quelles sont les esthĂ©tiques auxquelles vous ĂȘtes sensibles ? Quelles sont les pochettes ou les groupes dont lâesthĂ©tique vous ont marquĂ©s.
C : Les pochettes de Converge, par exemple, trĂšs expressives. Il y a vraiment un travail artistique, câest pensĂ©… AprĂšs, parfois les pochettes toutes bĂȘtes font de lâeffet aussi.
P : Moi, je serais plus attiré par le cÎté minimaliste.
C : Je pense quâil faut essayer de sâamuser avec tout, faire des pochettes qui nâont rien Ă voir avec les anciennes ou les prochaines. Câest bien le changement, je change constamment les breaks de batterie. Je mâennuie, sinon.
Quâest-ce quâon peut attendre de vous Ă lâavenir, en termes de projets et en termes musicaux ?
P : On va dĂ©fendre lâalbum, dĂ©jĂ , on a dĂ©jĂ quelques dates pour le dĂ©but dâannĂ©e sur Walk the line. Et dâautres salles cool Ă venir…
C : On espĂšre quâavec lâalbum il va se passer quelque chose… On est preneur de pouvoir tourner plus…
P : Clairement, on manque de temps pour dĂ©marcher autant quâon le voudrait…
P : Musicalement, ben, on a plein dâidĂ©es…
C : On cherche un peu Ă sortir de lâalbum…
P : LĂ , on a fait un morceau qui nâa rien Ă voir…. On va la faire ce soir, histoire de voir un peu ce que ça donne. Elle est un peu spĂ©ciale. Pour moi, câest limite du Pink-Floyd math-rock (Rires) !
Câest toi qui tâoccupe des samples, Cyril ?
C : Jâessaie de mâadapter techniquement, et de mây mettre un peu pour crĂ©er, mais Pascal est plus avancĂ© que moi.
P : Cyril a amenĂ© lâidĂ©e des chants bulgares dans « Nemesis »…
C : Jâai mis des heures Ă faire ce quâun mec qui sait ferait en deux minutes mais bon câest comme ça que tu apprends…
P : Le morceau initial avait un riff jazz au milieu et lâensemble ne marchait pas, ça a fini par donner au final deux des titres de lâalbum « Dux Bellorum » et « Nemesis ».
P : Au final elles ont chacun leur identité.
C : « Dux Bellorum », Câest une entrĂ©e en scĂšne. Câest comme un souffle qui avance, progressivement.
Comme vous ĂȘtes un groupe trĂšs actuel, jâavais envie de vous demander trois groupes ou musiciens qui reprĂ©sentent pour vous le rock dâaujourdâhui et que vous nous conseilleriez ?
P : Moi je trouve ça trĂšs bien de faire des choses comme ça , jâaimerais quâil y ait bien plus de groupes qui partagent leurs goĂ»ts. Comme tu nous avais dit « rock » et « actuel »…
C : Ah merde, yâavait « rock » et « actuel » ?
P : …et ben :
Electric electric Sad Cities Handclappers, câest ce qui mâa fait chavirer dans le Math-rock
Mouse on the Keys : un groupe japonais qui te font du math-rock piano batterie. Je mâen suis jamais remis…
Lite : Phantasia
AprĂšs, il y en a plein dâautres : Doppler…
C : Moins math rock : Candiria Beyond reasonnable doubt – le batteur a Ă©tĂ© une grosse influence. Converge…. Eighties Matchbox B-line Disaster : le premier album est Ă©norme. Simple, direct mais il fallait le faire. Et puis, si je vis vieux, je pense que « Itâs me god », de Breach, restera toujours prĂšs de moi…