
Dans la programmation de Cave12, des groupes de « rock » – attention, on est quand même assez loin de Téléphone, hein -, il y en a pas des masses. Mais quand il y en a, c’est souvent de la haute voltige.
A peine le temps d’entrer que déjà, La Confraternita del purgatorio, groupe italien on l’aura compris, fait résonner les premiers sons de son set. Une batterie pour marteler les rythmiques syncopées et deux gars aux machines pour faire jaillir un flux continu d’électronique grouillant. Symphonie pour épileptiques.

Viva il papa !
Y’a comme un organisme bizarre qu’a pris greffe sur la machine, une bactérie qui prospère dans les circuits. Une forme mutante qui pullule et prend contrôle du système. Bref, je crois qu’on a un problème.
Le batteur avait même le tee-shirt qui dit « I like the pope and the pope smokes dope » où on voit Jean-Paul II qui fume un joint. Sacrément vintage. Ils en ont pas fait pour Benoît XVI, d’ailleurs. Faut dire que Jean-Paul II, il avait un peu plus une gueule que Benoît XVI aussi. Mais bon, c’est pas le sujet.

Assez sur cette Confraternita qui, d’ailleurs, n’a joué que 30 minutes. Et au tour des allemands de Don Vito dont le set sera lui aussi court et intense.

Noise-rock haletant, cartoonesque, en éruption permanente. A la vitesse de la lumière, dans le sillon de Melt-Banana et Lightning bolt, mais qui sait aussi faire danser. Même si c’est la bave au lèvre et le regard fixe et vide.

Une cocktail explosif génial et finalement assez populaire et qui leur vaudra même un rappel.
Comme un groupe de rock.
Ha.
>>>> LA CONFRATERNITA DEL PURGATORIO
>>>> DON VITO



Tableaux géants de murs briques rouges tissés de coupures de magazines, rappelant immanquablement les facades new-yorkaises et le bruits non-stop de la Grosse pomme…
Planches de Rorschach en acrylique grand format et couleurs pop.
Agrandissement de clichés pris lors du mouvement pour les droits civiques, barbouillé de chocolat. Pas les réalisations les plus originales mais elles ont apparemment provoqué des polémiques dans le sud des Etats-Unis récemment.










Les split 7″ scellent en général l’amitié et la proximité artistique de deux groupes. C’est le cas avec ce disque que partagent les genevoises de Massicot et les anglais de Housewives, qui ont joué ensemble sur bon nombre de scènes et dont les approches déviantes du rock ont un air de parenté évident.













