
Découvert par le semi-hasard d’internet, ce blog/zine grenoblois propose principalement des chroniques de disques ou cassettes. Couvrant la période 2010-2015 – le blog n’est pas officiellement fermé mais le dernier post date de l’année dernière – il donne un chouette aperçu de ce qui est sorti dans la « scène souterraine » durant ces années, avec notamment pas mal de chroniques de groupes locaux (disons, rhône-alpins) – Monstre !, Phyllis Dietrichson, Walden, L’Oiseau mort, Inys, La crève, les Objets meurent, par exemple -, dont certains encore en activité.
L’angle d’attaque est clairement inspiré par la philosophie punk / « Do it yourself » et souvent critique de l’approche rock traditionnelle, où le groupe et sa musique sont d’abord et surtout un spectacle. Les styles de musiques abordés sont quand même très variés, depuis le hip-hop ou le folk jusqu’au black metal, même si on sent un enracinement dans le hardcore/screamo. Avec une chouette sensibilité artistique, qui pousse souvent l’auteur à faire des remarques pertinentes sur l’aspect musical et rendent les chroniques assez captivantes. Qu’est-ce que ça fait du bien de lire quelque chose de différent ! Autre chose que la communication quasi-professionnelle ou commerciale des groupes – elle est où l’alternative ? – ou le torrent d’infos souvent dispensables des sites spécialisés.
Nothing new for trash like you propose également quelques compte-rendus de livres politiques radicaux et des liens vers des médias, collectifs ou publications alternatives. Le blog semble donc un peu en hiatus actuellement mais son auteur est actif dans le zine collectif grenoblois Maximum cuvette – un vrai, en papier -et on peut aussi voir ses supers dessins et travaux graphiques ici.











Les tchèques de Farrock Bulsara ont joué en premier. Emo-hardcore bien foutu, sans surprise mais qui sonnait bien, même la voix.
Intercostal joue du stoner. Mais pas du stoner aérien, plutôt la version les deux pieds dans le ciment. Des morceaux épiques, des méandres de riffs, le son épais et martial.


Avantage et inconvénient d’arriver en retard. Avantage: tu arrives pour trouver le groupe au milieu du concert, bloqué sur une note répétée inlassablement devant un public médusé. C’est drôle, venant de l’exterieur. Inconvénient : tu rates le premier groupe.















